Quoi de neuf

Quoi de neuf

Mars 2, 2002 - Carbohydrate Nutrition News

Consommation de sucres et de micronutriments chez les adultes normaux de 65 ans et plus

RÉSUMÉ

Dietary sugars and micronutrient dilution in normal adults aged 65 years and over.

Gibson S. Public Health Nutrition, December 2001; 4(6): 1235-1244.

Objectif : Examiner la relation entre la concentration de sucres extrinsèques non laitiers et les micronutriments et la situation des personnes âgées qui vivent de façon indépendante.

Conception : Le National Diet and Nutrition Survey des personnes de 65 ans et plus; enquête transversale en Angleterre en 1994/1995.

Sujets et méthodes : Huit cent six hommes et femmes vivant dans des foyers privés qui ne prenaient pas de médicaments pour des troubles alimentaires. Les sujets ont été séparés en quatre groupes (Q1 à Q4), en se basant sur des limites d’inclusion correspondant aux quarts ordinaux d'énergie des sucres extrinsèques non laitiers. On a examiné les relations entre la concentration de sucres extrinsèques non laitiers dans l’alimentation et les consommations de calcium, de fer, de riboflavine, de folate, de vitamine C et de vitamine D. Des indices de situation ont aussi été attribués à chaque groupe.

Résultats: En général, une petite partie des hommes et des femmes avaient des consommations sous la limite inférieure de consommation d'éléments nutritifs pour le calcium, le fer, le folate, la riboflavine ou la vitamine C, alors que la consommation de vitamine D était faible pour tous les sujets. Les consommations de micronutriments étaient à leur maximum lorsque le niveau de sucres extrinsèques non laitiers dans l'alimentation était modéré (Q2 et Q3, équivalent à 8 à 15 % de l'énergie des sucres extrinsèques non laitiers). Dans le cas des micronutriments, la quantité de riboflavine était faible chez 38 % des sujets, alors que 15 % avaient une faible consommation de vitamine C et que plus de 10 % étaient anémiques. Rien ne semblait indiquer que les moins bons résultats sur le plan nutritionnel étaient liés à des niveaux plus élevés de sucres extrinsèques non laitiers dans l'alimentation. Bien que certains indices de folate étaient moins élevés dans le groupe Q4, ceci s'explique peut être en partie parce que certains des sujets fumaient. La consommation d'énergie représentait 20 à 40 % des différences de consommation de micronutriments par rapport à moins de 5 % dans la concentration des sucres extrinsèques non laitiers.

Conclusions: Une alimentation modérément élevée de sucres extrinsèques non laitiers (jusqu'à 15 % de l'énergie) ne risque pas d'avoir un effet négatif sur la consommation de micronutriments ou sur la situation des sujets de ce groupe d'âge. La consommation d'énergie est un facteur déterminant pour ce qui est des micronutriments.

Cliquer ici pour accéder au texte complet