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Décembre 9, 2009 - Carbohydrate Nutrition News

La composition du régime alimentaire et l’obésité chez les Canadiens adultes

By Kellie Langlois, Didier Garriguet and Leanne Findlay
Ottawa: Statistics Canada, 2009

Résumé

Contexte

On n’a pas encore établi de façon définitive si certains nutriments ont une incidence sur la situation d’obésité. La présente étude a pour but de déterminer s’il existe une association entre l’obésité et les pourcentages relatifs de lipides, de glucides, de protéines et de fi bres dans le régime alimentaire des Canadiens.

Données et méthodes

Les données proviennent de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Nutrition menée en 2004. L’analyse porte sur 6 454 personnes de 18 ans et plus qui ont fourni des renseignements valides en réponse à un questionnaire de rappel alimentaire de 24 heures, ainsi que des mesures sur leur taille et leur poids, et dont l’apport énergétique déclaré a été considéré comme étant plausible, d’après leur dépense énergétique prédite. Des modèles de régression logistique ont été utilisés pour évaluer l’association entre l’apport de certains nutriments et un résultat, soit la situation d’obésité; ceux-ci contenaient des variables de contrôle pour tenir compte des effets de facteurs éventuellement confusionnels. Toutes les analyses sont fondées sur des estimations pondérées.

Résultats

Après prise en compte des effets des variables de contrôle, la cote exprimant le risque d’obésité chez les hommes augmentait parallèlement au nombre total de kilocalories consommées (apport énergétique total), mais diminuait à mesure qu’augmentait l’apport de fibres. Chez les femmes, seule l’association positive entre l’apport énergétique total et le risque d’obésité a été observée.

Interprétation

Un apport énergétique élevé fait augmenter le risque d’obésité, mais l’effet des quantités relatives de lipides, de glucides et de protéines n’est généralement pas signifi catif. La seule exception est l’association qui se dégage entre un apport élevé de fi bres et des taux d’obésité plus faibles chez les hommes.

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