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Octobre 1, 2013 - Carbohydrate Nutrition News

La vérité "non toxique" à propos du sucre

Les gens consomment du sucre depuis des siècles, mais ce n’est que récemment que la perception de la population a changé, surtout en ce qui concerne le poids et la santé. Ceci en raison des renseignements erronés et des allégations non fondées que l’on véhicule souvent dans les médias.

  • Pour aider à rétablir les faits, ce numéro de Glucides Info, intitulé La vérité « non toxique » à propos du sucre présente un article de John Sievenpiper de l’université McMaster et de l’hôpital St. Michael’s. Il examine les résultats d’une série d’examens systématiques et de méta-analyses des essais d’alimentation contrôlés financés par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) portant sur les effets du fructose et des sucres contenant du fructose sur la santé.
  • Pour voir un résumé des faits importants sur le sucre et la santé et les statistiques actuelles de consommation de sucre au Canada, consulter : Lien sur les faits importants sur le sucre et la santé en PDF

La vérité « non toxique » à propos du sucre

Par John L Sievenpiper, MD, PhD.
Unité de synthèse des connaissances et des essais cliniques de Toronto 3D, centre de nutrition clinique et de modification des facteurs de risque, Hôpital St. Michael, Toronto (Ontario) Canada et département de pathologie et de médecine moléculaire, faculté des sciences de la santé, université McMaster, Hamilton (Ontario) Canada.

Le fructose et les sucres contenant du fructose seraient la cause de l’augmentation de l’obésité, du diabète et d’autres maladies non communicables. On trouve de nombreux articles dans les éditoriaux, commentaires et lettres de publications scientifiques ainsi que plusieurs autres dans les médias sociaux et traditionnels qui demandent que l’on restreigne et règlemente leur consommation. Certains prétendent même que les sucres sont dangereux (toxiques) et nécessitent un contrôle de la part des responsables de la santé publique, comme d’imposer des taxes. Les documents scientifiques ne sont pas tous d’accord sur ce point. Les preuves de grande qualité, comme celles d’essais d’alimentation contrôlés, doivent être prises en compte lorsqu’on évalue s’il y a des preuves valables pour soutenir de telles suppositions.

Dans ce numéro de Glucides Info, John Sievenpiper (PhD) examine les résultats d’une série d’examens systématiques et de méta-analyses des essais d’alimentation contrôlés financés par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) (http://clinicaltrials.gov/show/NCT01363791). L’examen résume les preuves de la recherche, en s’attardant d’abord au fructose puis ensuite à tous les sucres contenant du fructose.

Comprendre la hiérarchie de la preuve scientifique :

  • Ces discussions s’appuient sur des études écologiques non contrôlées ayant remarqué que la disponibilité des sucres augmente les taux d’obésité et de diabète, ainsi que sur des modèles auprès d’animaux utilisant des quantités très élevées de fructose.
  • Ces observations n’ont pas été prouvées par des études de plus grande qualité venant d’essais d’alimentation contrôlés.

Conclusions importantes des examens systématiques et méta-analyses :

  • L’examen systématique des données des essais cliniques chez les humains ne prouve pas que le fructose et les sucres contenant du fructose sont dangereux quand on les consomme à un niveau type.
  • L’excès de calories semble être le problème principal, plutôt que les sucres ou le type de sucre, du gain de poids et des autres problèmes métaboliques.
  • Les sucres ajoutés ne semblent pas se comporter différemment des autres formes de glucides jusqu’à 25 % des calories.
  • Les évaluations actuelles de consommation de sucres ajoutés au Canada représentent environ la moitié de cette quantité, soit 9 à 14 % de l’énergie totale.

Lien vers l’article complet du docteur Sievenpiper

Faits importants sur la consommation de sucres ajoutés au Canada :

  • 10,5% des calories totales (estimation); varie de 9 à 14 % dépendant de groupe d’âge
  • Bien inférieure à la consommation maximale suggérée de 25 % des apports nutritionnels de référence canadiens et américains.
  • Diminue au cours des 20 dernières années, surtout en raison de la moins grande consommation de boissons gazeuses.
  • 1/3 de moins que les niveaux de consommation de sucres ajoutés aux États-Unis.

Pour avoir plus d’information, consulter :